C'est la pluie qui m'a réveillé ce matin là. Des milliers de gouttes d'eau se fracassant sur la toile bleue, imperméable. Il faisait gris, ça ne pouvait être la clarté du soleil. L'odeur des branches de sapin qui tapissent le sol. Des murs beiges, souples qui forment un parfait triangle au-dessus de la tête. La fraîcheur vite combattue par le feu dans le poêle posé sur quelques briques, par précaution. Fermer les yeux, même éveillée, pour ne rien perdre de la réalité, de ce maintenant. Respirer aussi fort que possible cet air tantôt chaud, tantôt froid. Le respirer d'aussi loin que le peuple se rappelle.
La tente, un abri de fortune, un héritage, le choix du nomade, le répit après une longue marche, le plus paisible des sommeil, une toile posée sur des baguettes de bois.
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